L’intelligence artificielle peut-elle remplacer un rédacteur de contenu ?

Vous n’avez pas besoin de chercher bien loin pour trouver des statistiques et des prévisions sur l’impact futur de l’intelligence artificielle (IA).

Mais alors que les voitures autonomes et les casques de réalité augmentée ont enthousiasmé les consommateurs, les gros titres des entreprises se sont davantage concentrés sur le risque que cela représente pour les travailleurs. Le géant des analystes Forrester a affirmé que 16 % des emplois aux États-Unis seront perdus à cause de l’intelligence artificielle d’ici 2025. Pendant ce temps, un récent rapport de PwC a déclaré que 30 % des emplois au Royaume-Uni étaient menacés par les percées de l’IA, mettant 10 millions de travailleurs britanniques à risque d’être remplacé par des robots dans les 15 prochaines années.

Existe-t-il des emplois imperméables à une prise de contrôle par l’IA ?

Il y a deux ans, Gartner prévoyait que d’ici 2018, 20 % du contenu commercial serait rédigé par des machines, déclarant que « le contenu commercial tel que les rapports, les documents juridiques, les communiqués de presse, les articles et les livres blancs sont tous candidats aux outils d’écriture automatisés ». Alors que nous nous rapprochons du début de 2018, le marketing de contenu est-il le prochain sur la liste des emplois à consommer par l’IA ?

Voici une vidéo relatant ces faits :

L’automatisation du marketing de contenu implique actuellement deux technologies de base, qui sont toutes deux des composants de l’IA. Il s’agit notamment de la génération de langage naturel ou NLG et du traitement du langage naturel (NLP). Ces dispositifs fonctionnement ensemble afin de générer du contenu plus compréhensible. Considérez la PNL comme le « lecteur » et la NLG comme le « rédacteur », les deux s’appuyant l’un sur l’autre pour automatiser la création de contenu. Des outils comme Narrative Science et Wordsmith sont en tête dans cet espace. 

Il n’est pas possible d’automatiser une personnalité

Les outils de création de contenu automatisés actuels sont pilotés par les événements. Le parcours narratif qui va du début à la fin a une structure claire ; les outils d’intelligence artificielle étant donné le « qui, quoi, où, pourquoi », etc. seront en mesure de reconstituer systématiquement une histoire. La transmission de l’information est donc un point fort, ce qui la rend utile pour créer des articles d’actualité ou des rapports officiels, mais moins utile.

Pour l’automatisation du contenu, il deviendra la tâche du rédacteur d’analyser ces informations et d’en tirer le sens ou un message plus global. Avec les informations déjà à portée de main, les rédacteurs auront plus de temps pour se concentrer sur la façon dont les articles sont structurés, comment l’argument ou l’opinion est construit pour laisser le meilleur impact sur le lecteur.